jeudi 10 septembre 2009

1) Carnet de voyage. Atterrissage à Shanghai


Vue du SWFC
Il n’y a que le premier pas qui coûte

La veille du décollage, nous partîmes de Bretagne pour Paris, par le TGV, comme prévu, en entonnant 我们明天去上海 (wǒ men míng tiān qù Shàng hǎi), (demain nous partons pour Shanghai), une chanson que nous avions inventée Thomas et moi, et que nous chantions déjà depuis plusieurs jours.

Nous passâmes la nuit à Maisons-Alfort, chez Marc et Chantal, des amis de trente ans, et leur fils. Nous avions l’occasion de nous retrouver une nouvelle fois et la nuit fût courte car nous papotâmes tard : les vieux potes papotent et les années passent…

Ă l’aube, après le café, Marc nous déposa à la station de RER afin que nous rejoignissions Roissy-Charles de Gaulle d’où nous devions nous envoler . Lorsque nous arrivâmes il n’était que huit heures, nous évitions donc un stress inutile. Notre Airbus A320 de la Swiss-Air s’élança vers ses montagnes, à l’heure du bouillon. Il se posa à Zurich, sans encombre, un tour de grande aiguille plus tard. Sachant qu’un A310 et un A330 s’étaient scratchés quelques semaines plus tôt, nous pensions à la fameuse loi des séries durant le trajet, et lorsque nous sentîmes que l’avion roulait, nous retrouvâmes nos couleurs que nous avions perdues à l’amorce de l’atterrissage.

Le vol Zurich-Shanghai prit du retard, d’abord parce que des douaniers zélés avait fouillé avec soin les trois Français d’origines maghrébines qui voyageaient avec nous, ensuite parce que les services de sécurité avaient demandé à ce que l'on changeât un pneu usagé sur l’aéroplane, était-ce rassurant ? Le commandant de bord s’appelait Michel Blanc, cela nous fit sourire quand nous l’apprîmes cependant nous espérions secrètement que ce fût un homonyme du comique français et que nous n’étions pas les figurants des bronzés en Chine.
Pendant les premières heures, grâce a la console individuelle du A340, encore un Airbus, j’écoutais le dernier Neil Young, AC-DC et Led-Zep qui trainaient sur le disque dur. Et les heures s’égrainaient au rythme du flux et du reflux des plateaux repas. Je connaissais notre position grâce au GPS de la console ; alors que nous passions au sud d’ Oulan Bator, en Mongolie, de grosses secousses me réveillèrent, je n’étais pas rassuré tout comme Clément à ma droite ; Thomas dormait. Les turbulences faisaient sursauter l’avion quelque peu chatouilleux. Je me dis que je n’étais pas aux commandes de l’avion et que Michel Blanc était habitué aux petites zones de turbulences et que je devais lui faire confiance. Heureusement, cela ne dura pas et nous pûmes prendre tranquillement un petit-déjeuner avant de nous poser à Pudong. Shanghai et la Chine nous attendaient.

A Shanghai, des agents très spéciaux prenaient la température des passagers, pour détecter d'éventuels malades de la Grippe A. Heureusement, aucun des passagers n'avait de fièvre. Étrangement, Muriel n'aura pas vu ce type d'opération trois semaines plus tard...

2 commentaires:

  1. heu....Z'étaient comment les thermomètres?

    vite, la suite!

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  2. C'est un thermomètre infrarouge à visée Laser, type pistolet. Tu as 3 rayons rouges en triangle qui t'arrivent sur le front et tu penses : "Ne tirez pas !

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